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    La Monusco se défend de favoriser tel ou tel autre candidat

    « Il n’est pas question pour la mission onusienne de favoriser tel ou tel autre candidat à l’élection présidentielle », a indiqué le porte-parole de la Monuc.

    La Mission de l’Onu pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) se défend de favoriser tel ou tel autre candidat à l’élection présidentielle qui vient de se dérouler en République Démocratique du Congo.

    « Il n’est pas question pour la mission onusienne de favoriser tel ou tel autre candidat à l’élection présidentielle », a indiqué mercredi à Kinshasa son porte-parole Madnodje Mounoubai, en réponse à une question d’un journaliste lors de la conférence de presse hebdomadaire de la mission.

    A propos de la crédibilité des élections du 28 novembre, Madnodje Mounoubai a précisé que la MONUSCO essaie d’avoir le maximum d’informations sur le déroulement du scrutin.

    « Ce n’est qu’à partir de ces informations que nous pourrons juger. Nous n’avons eu ni un rôle de monitoring ni d’observation. Nous avons moins de moyens d’interprétation », a-t-il dit.

    Le porte-parole de la MONUSCO a ajouté que l’Onu était venue appuyer l’effort national pour stabiliser la situation en RDC et que la sécurité relève d’abord des autorités et des institutions légales du pays.

    Dans sa déclaration du 27 novembre 2011 à New York dont le texte a été remis mercredi à la presse à Kinshasa, le secrétaire général de l’Onu réaffirmait le soutien des Nations Unies à ce processus électoral « historique », d’autant plus que ces élections, selon lui, sont cruciales pour le progrès du pays vers la stabilisation et le développement.

    Ban Ki-Moon a appelé aussi l’ensemble des dirigeants politiques et le peuple congolais à faire preuve de retenue tout au long du processus et à observer les dispositions pertinentes de la loi électorale et de la constitution.

    ACP


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  • Les derniers propos tenu par le candidat numéro 11 à l’élection présidentiel du 28 novembre en RD Congo suscite des réactions en sens divers. Si beaucoup crie à l’intox ou à la manipulation, l’examen minutieux de la bande sonore confirme qu’il s’agit bel et bien de la voix de Mr E.Tshisekedi.


    Ceci est corroboré par la réaction de Mr Moleka  porte parole du candidat et directeur de son cabinet sur RFI* (radio France Internationale)ce Matin « ce n’est en aucun cas une auto proclamation, tout candidat surtout à l’élection présidentiel s’adresse à sa base et dit nous sommes les meilleurs,je serais président[...]
    Il ne nie pas que son patron aie donné cette interview mais il en justifie directement la teneur « …. »exonérant du coup RLTV d’accusation de manipulation en authentifiant l’élément diffusé par la chaîne de télévision de Roger LUMBALA.

    La question qu’on se pose est celle de savoir quelle est la justesse de tel propos ?

    LES CONDAMNATIONS SÉVÈRES

    Certains condamnent MR E.Tshisekedi de s’être- tout juriste qu’il est- auto proclamé président de la république en anticipant les élections pourtant si proche.

    Avoir une telle lecture superficielle, hâtive et émotionnelle relève de l’imprudence intellectuelle. Cette phrase est à appréhender dans un « tout » et dans un contexte. Dans l’interview de RLT TV Le sphinx attaque et porte des coups au camp adverse.Il commence d’abord par dire que « le pouvoir émane du peuple » avant d’affirmer que « ce peuple lui fait confiance  »et d’enchaîner qu’il est désormais le chef de l’État. Mais il conclut par une injonction à MR Ngoy Mulunda président de l’organe organisateur des élections de s’amender « sinon il va chialer dans sa dialecte ».**

    Tshisekedi sous entend que que l’accession à la magistrature suprême passe par l’organisation d’élection libre et transparente dont la réussite dépend du Mr Ngoy Mulunda .

    Son l’impartialité garantira à l’opposant historique d’assouvir ce qu’il considère comme volonté du peuple, son accession au poste de chef de l’État de la RDCONGO.

    Au début de l’interview Tshisekedi instaure délibérément une crise de confiance dans le camp adverse : il affirme péremptoire que Mende (porte parole du gouvernement et ministre de la communication) Mr.Boshab (président du parlement) et consorts ont déjà tourné casaque au détriment de Kabila qui est désormais un homme seul (avec son épouse).

    Dans un environnement ou les gens changent de camp politique au gré des probabilités d’alternance du pouvoir et des billets de banque, faire une telle déclaration, c’est construire à coup sûr un mur entre le candidat numéro 3 et quelques uns de ces collaborateurs.

    Mr tshisekedi demande dans la foulée et après ultimatum, à ses militants d’aller casser les prisons pour libérer ses combattants embastillés.

    C’est une façon (cavalière) de mettre fin à une situation qu’il considère comme arbitraire. Il envoie un message fort à ses militants qu’il n’abandonne pas ceux qui tombent sur le champ de bataille ,au gouvernement et à la « communauté internationale » qu’il peut changer de méthode de lutte le 6 décembre en basculant de la non violence à un bellicisme sans état d’âme !

    Le résultats de la stratégie d’ E.Tshiseked

    Ces propos qui relève d’une grande stratégies politique ont eu pour répercussion de mettre la police en état d’alerte maximum au point que les responsable de la grande muette se sont cru dans l’obligation de tenir une causerie morale.

    Quand à la communauté dite internationale, elle si aphone lorsqu’il s’agit de condamner clairement certains dérives du pouvoir ont mis bas leurs masques en condamnant avec énergie et en chœur les déclarations de Mr Tshisekedi. L’ONU par la bouche de son envoyé spécial en Rd Congo Roger Meece  estime que s’il y a une hypothèque sur ces élections c’est entre autres à causes des propos incendiaires de MR Tshisekedi [...](RFI*… L’union européenne va dans le même sens en prenant « acte des violences et PROPOS DES CANDIDATS appelant au nom respect de la loi et susceptible de conduire à un climat de violence et de tension politique ». Et même Mr kengo wa Dondo un candidat dit de l’opposition y est allé de son couplet en invitant les candidats à éviter «  les débordements de l’éloquence  »[...].

    Comme quoi Tshisekedi Wa Mulumba a compris qu’ il était temps qu’il passe à l’offensive .

    Lui dont la campagne à du plomb dans l’aile.
    A t il eu tort? Time will tell !

    Réflexion de KERWIN MAYIZO pour RM COMMUNICATION


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